vendredi 13 janvier 2012

Violence.

J'avais rencontré un moine qui m'avait dit ceci et que j'ai retranscrit : "C'est dans le combat contre les pensées passionnées que j'ai compris cette parole du Seigneur : "Le Royaume des cieux est pris par violence et ce sont les violents qui s'en emparent." (Matthieu XI, 12). Pour trancher une pensée à la racine avant que celle-ci n’envahisse le champ de la conscience, il faut beaucoup d'énergie, focalisée dans l'attention, se déployant avec la vivacité du chat attrapant une proie, et la fermeté du tranchant de la houx que le jardinier abat contre la terre. Mais il ne faut pas oublier que si les violents s’emparent du Royaume, il appartient aux pauvres par l'esprit. Le pauvre c'est ce πτωχος c'est-à-dire le démuni de tout appui, le mendiant, et, dans le sens premier : celui qui se blottit pour échapper à la frayeur du combat..."

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