lundi 14 novembre 2011

44ème jour. Les épousailles du Nom et du cœur.



En cherchant ce silence et cette paix où mon coeur peut appeler sans distraction le Seigneur humble et miséricordieux, j'ai remonté un petit ruisseau clair, et là dans un vallon du bout du monde je suis entrée dans cette église de pierres nues, construite d'une seule voûte.
À l'intérieur le silence était si épais qu'il n'y avait plus rien d'autre à entendre que les battements de mon cœur. Lieu idéal pour les épousailles du Nom et du cœur !
Creuset pour chercher la présence de Dieu dans l'invocation intérieure du Nom. Pour cette œuvre de silence, tellement loin du monde, je n'ai qu'un seul conseil à donner pour éviter tout égarement dû à notre condition de pécheur : laisser glisser toute pensée, ne leur accorder aucune importance, quelles qu'elles soient, mais revenir sans cesse au Nom, car il n'y a que Lui qui est réel. Il n'y a que dans l'attention soutenue au Nom de Jésus que l'on peut discerner les pensées subtiles qui empoisonnent notre mental et qui passent la plupart du temps inaperçues. Il n'y a que dans l'attention dynamique au Nom de Jésus que l'esprit extrêmement aiguisé peut déceler l’entrelacs conditionné du filet de raisonnements qui nous recouvre la réalité.
 Cette œuvre de l'invocation silencieuse est la collaboration féconde entre l'effort de la personne et la grâce divine déjà mystérieusement contenue dans le Nom divino-humain de Jésus, que l'on pourrait résumer ainsi par une prière:
"Seigneur, je te cherche de tout mon cœur et j'invoque ton Nom.
J'aspire à ta présence et je m'abandonne à Toi.
Je me presse contre Toi, ta droite m'étreint et me soutient."

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