dimanche 23 octobre 2011

21ème jour. La saveur du Christ.

  La prière monologique comporte une puissance unificatrice extraordinaire. Elle aide à établir l'attention intérieure lorsque nous nous y consacrons exclusivement, mais elle aide aussi à se rendre présent à soi-même dans les diverses activités et à les remplir de notre attention et de notre présence.
La première chose que nous devons apprendre lorsque nous cherchons la Présence de Dieu, c'est à nous rendre présent dans l'instant qui est le seul moment favorable.
L'invocation du Nom de Jésus est une ascèse puissante qui purifie l'esprit de celui qui fait cette épiclèse avec attention et simplicité. Tout peut alors prendre ce que j'appelle la "saveur du Christ" ! Qu'est-ce la "saveur du Christ" ?
Un exemple simple : je claque bruyamment une porte parce que mon esprit est ailleurs, projeté dans l'avenir, inquiet, rongé par les souvenirs, en proie à une passion, bref parce que je ne suis pas dans l'attention et la sobriété du cœur. Cette action à la saveur de ma colère, de mon inattention, de mon inquiétude, de mon énervement, de ma lassitude... que sais-je d'autre !
Si par contre je referme la porte consciemment, en habitant mon geste par l'attention et si l'attention elle-même est habité par le Nom, cet acte à la "saveur du Christ".
Simple, mais ô combien difficile à mettre en œuvre !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire